On a donc vu qu’il fallait d’abord avoir des faits solides. Encore faut-il que le raisonnement qui s’en suit le soit tout autant. On le disait : les deux jobs de l’esprit critique en lisant un article sont 1) de vérifier que les faits sont bons 2) de vérifier que le raisonnement est sain. C’est ce qu’on va voir dans ce chapitre.
La qualité du raisonnement est souvent ce qui pêche le plus, et qui demande de développer le plus d’esprit critique. Prenons un exemple qui nous en dira plus que mille discours.
Vous avez sûrement entendu l’argument, pour créer davantage d’emplois (qu’on entend de la droite libérale jusqu’à Emmanuel Macron) : “il faut baisser les charges pour les entreprises”.
Le raisonnement est simple :
1) Ce sont les entreprises qui créent les emplois
2) On a du chômage
3) Si on facilite la vie aux entreprises (financièrement), elles auront plus de ressources et pourront créer des emplois
Raisonnement bon à première vue. Essayons d’appliquer notre esprit critique. Y a-t-il une erreur de raisonnement, et si oui, où ?
(on vous laisse chercher)
Réponse : “ce sont les entreprises qui créent les emplois”.
Laissons la parole au chef d’entreprise (et milliardaire de son état) Nick Hanauer, un des premiers investisseurs dans Amazon (Conférence TED de Nick Hanauer, 2012).
Résumé de la pensée de Hanauer : une entreprise ne crée pas des emplois par plaisir, pour une raison simple : un emploi coûte cher, et elle a une marge à faire, un profit à dégager. Quand elle créé un emploi, c’est parce qu’elle y est obligée, c’est-à-dire, quand ses effectifs ne peuvent plus faire face à la demande autrement.
Exemple : Une entreprise avec deux employés, fabricant une chaise par jour chacun. S'ils arrivent à vendre deux chaises par jour dans le magasin, très bien. Si la demande est de deux chaises par jour en moyenne, pourquoi voulez-vous que cette entreprise crée un emploi parce que les charges ont baissées ? Elle ne le crééra un troisième emploi que si les clients leur demandent davantage de chaises.
Conclusion : faciliter la vie à l’entreprise est peut-être une bonne chose...mais ne créera pas d’emploi, ou en tout cas pas du tout aussi mécaniquement que le veut le raisonnement libéral.
Ce qui crée l’emploi, c’est la demande. La consommation. Du coup, ne serait-il pas plus raisonnable d’aider les consommateurs ?
Et vous voyez le renversement du raisonnement.
Alors attention, parenthèse : il s’agit là d’un exemple pour montrer l’erreur de raisonnement. Evidemment que cette dernière idée, aider le consommateur (ça s’appelle faire une politique de relance par la demande) a un problème impossible à régler aussi simplement : si les consommateurs ont plus d’argent, ils achètent plus...mais la plupart des produits sont chinois : on n’aide donc pas les entreprises...mais les entreprises chinoises. Fermons la parenthèse.
Quelle leçon tirer de cet exemple : une erreur (en l'occurrence, la prémisse “les entreprises créent les emplois” est mauvaise)...et toute le raisonnement se retrouve par terre.
Votre job et de vous assurer que le raisonnement que vous lisez est sain, et de traquer les erreurs, les approximations dans la logique, les écarts avec le contexte, les petits compromis avec la bonne foi, en somme, tout ce qui peut embobiner votre entendement et freiner votre volonté de devenir plus intelligents.
Voilà l’esprit critique level 99, et c’est ce qu’on va faire ensemble.
Une grande Nota Bene avant de commencer :
ces écarts avec la logique -appelons-les comme ça- sont plus ou moins intentionnels, évidemment. Dans certains cas ce seront vraiment des erreurs de raisonnement, ou un manque de connaissances, qui font tirer des conclusions bancales. Dans d’autres, ce seront des tentatives de manipulations éhontées (on en a vu quelques exemples avec les titres au chapitre 4).
Gardez en tête que l’intellect est faillible, et que sa qualité n’est jamais pure. On fait tous ce genre d’erreurs et d’approximation (sauf quelques génies comme Aron ou Bourdieu). Ne rejetez donc pas l’ensemble d’un raisonnement parce qu’il y a une erreur : certains contiendront quand même de bonnes idées (alors que d’autres au contraire, auront des idées moisies mais un raisonnement impeccable). A charge pour vous de séparer le bon grain de l’ivraie, et de prendre ce qu’il y a à prendre.
on ne vous demande pas d’être d’accord avec le raisonnement que vous lisez (au contraire, vous le remettrez en cause la plupart du temps). Mais que vous soyez d’accord avec ou non, la logique et la qualité du raisonnement sont essentiels à identifier pour faire avancer le débat, et arriver au point le plus beau : en toute bonne foi, “let’s agree to disagree”. (On approfondira cette question au chapitre 14).
Première chose : passez les faits à l’esprit critique. Remettez en cause ce qu’on vous met sous le nez.
Alors on a parlé des faits (et l’esprit critique à leur appliquer) au chapitre précédents, mais sous un angle très brut, avec la fachosphère et les médias russes. Changeons de registre, et parlons de la presse mainstream (qu’on pourrait en comparaison qualifier de bonne foi) (Libé, le Fig, l’Obs, le Monde, le Parisien etc)...pour nous rendre compte que là aussi, il faut faire attention aux faits.
Prenons un exemple. Un interview d’Alain Bauer (criminologue et conseiller de Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’intérieur) par Eugénie Bastié (éditorialiste de droite) dans le Figaro (Le Figaro, juillet 2014) :
Titre merveilleux.
Ne rentrons pas dans le fond du débat, regardons ce qui est dit dans l’article.
“Sur les deux dernières décennies, la violence connue, déclarée, enregistrée, a fortement progressé en France”, conclut Alain Bauer (c’est vraiment une autorité dans le domaine, Bauer, il ne nous viendrait pas à l’idée de remettre en cause son expertise, partisan de Nicolas Sarkozy ou non).
Premier froncement de sourcils : “La violence connue, déclarée, enregistrée”. Et non “la violence”. En clair : on ne sait pas s’il y a plus de violence aujourd'hui, ou si les gens portent davantage plainte en 2015 qu’en 1995 (ou que leurs plaintes sont davantage enregistrées par la police). Sans doute un mélange des deux.
Sauf que quand on voit le petit encart dans le Figaro, on trouve ça :
Là, ça devient limite.
Deuxième froncement de sourcils : relayer les chiffres de la petite délinquance (qui a effectivement vraisemblablement augmentée) est partiel...et partial. Et si, pour équilibrer, on prenait d’autres chiffres officiels ? L’INHESJ (c’est une administration sous la tutelle du premier ministre, donc des professionnels, pas une bande de gauchistes), dit : rapport de 2015, en 20 ans, les homicides ont baissé de 60%. Et à Paris, les homicides ont été divisés par 3 (Le Figaro, mai 2015) pendant cette période.
C’eût été une information intéressante, avant de conclure que “la société [devenait] plus violente, point d’interrogation”.
Bilan : est-ce que les chiffres présentés dans l’article du Fig sont faux ? Non. Est-ce qu’on peut tirer des conclusions aussi générales que “la société devient plus violente” avec uniquement ces faits-là ? A notre avis, non. Sans compter que l’augmentation n’est pas si avérée que ça (violence “connue, enregistrée, déclarée” VS la violence tout court).
Conclusion : le premier job de votre esprit critique à la lecture d’un article, c’est de vérifier les faits. Qu’ils soient vrais évidemment, mais surtout, qu’ils soient complets.
Et pour approfondir sur la question des chiffres et de l'insécurité : Datagueule #81 - Youtube, 10 min
Maintenant, une fois l’oeil ouvert sur les faits, regardons le raisonnement.
Exemple de ce que le raisonnement logique devrait être :
1) La définition-même de démocratie exige le respects des Droits de l’Homme (en plus de la souveraineté du peuple, de la séparation des pouvoirs)
2) La liberté d’expression n’est pas respectée en Corée du Nord
3) La Corée du Nord n’est pas une démocratie
Voilà pour l’idéal. Il n’y a pas besoin d’être docteur en astrophysique pour comprendre pourquoi, malheureusement, les raisonnements menés par les journalistes ou les responsables politiques ne sont pas aussi limpides que celui-là (on reviendra sur cette question plus tard). Pour l’instant, contentons-nous d’apprendre à notre esprit critique à voir les plus grosses ficelles des raisonnements qui (sonnent) (sont) faux.
Il faudrait se plonger dans “L’art d’avoir toujours raison” de Schopenhauer pour passer en revue ses 38 stratagèmes, mais on se perdrait. On vous laisse donc aller lire ce petit opuscule (lien Amazon) (gardez en tête qu’il s’agit d’un traité de manipulation qui ne vous apprendra pas à mieux raisonner, mais à avoir raison quand vous avez tort. Petit résumé ici,) et contentons-nous de décortiquer avec vous les plus courants.
La prémisse fausse (stratagème numéro 6 de Schopenhauer)
C’est ce qu’on a vu en introduction avec la proposition “ce sont les entreprises qui créent les emplois”. Suite logique : il faut les aider à les créer, baissons leurs charges.
Essayez toujours, quand vous lisez un papier, de remonter à ses prémisses et les vérifier.
Et dans cette logique, méfiez-vous des énoncés de type “tout le monde sait que”, “il paraît évident que” comme de la peste noire.
La conclusion sans lien (stratagème numéro 11 de Schopenhauer)
C’est le contraire de la première : là ce n’est pas la prémisse qui fausse, mais la conclusion.
Exemple :
1) Le nombre d’immigrés augmente
2) Le chômage augmente
3) Les immigrés prennent le travail des français
Peut-être qu’il est vrai que les immigrés “prennent” le travail des français. Mais pas comme concusion logique des deux énoncés précédents.
Une variante très utilisée est le “post hoc ergo propter hoc”, qui est la version latine (et cuistre) de “après donc à cause de”. L’erreur vient du lien de causalité entre deux événements qui se suivent (et n’ont pas forcément de lien de causalité).
Exemple vu récemment :
1) On a mis 4000 radars sur les routes de France depuis 15 ans
2) Le nombre de morts est passé de 8000 à 3000
3) Les radars font baisser le nombre de morts (et donc, continuons à en mettre)
Sauf que : de 1970 à 2000, on est passé de 18 000 à 8000 morts...sans radars. Les radars font certainement baisser la vitesse et donc le nombre d’accidents mortels, mais d’autres facteurs jouent autant, voire plus (notamment lié à l’évolution des voitures : ceintures, airbags, ABS et performances du freinage etc).
Cet exemple pour dire : attention aux conclusions que vous lisez. Même si les énoncés sont sains, cela ne veut pas dire que la conclusion l’est aussi !
On ne résiste pas à vous placer cette scène de notre série préférée, The West Wing, où le président Bartlet explique à son staff l’erreur de raisonnement “post hoc ergo propter hoc” (The West Wing, Season 1, Episode 2) (Si vous voulez comprendre la politique, regardez the West Wing, ça n’a pas pris une ride) (et vaut 40 fois mieux que House of Cards).
(ps : post hoc ergo propter hoc pour ceux qui préfèrent The Big Bang Theory…)
Généraliser...et répondre à côté (stratagème numéro 3 de Schopenhauer)
C’est la troisième “erreur” de raisonnement, que vous verrez particulièrement chez les responsables politiques (tant elle est pratique à mettre en oeuvre). Elle consiste à énoncer un fait vrai, logique...mais sans rapport avec la proposition précédente.
Exemple avec Nicolas Sarkozy, invité de France Culture à l’occasion des 10 ans de la crise de 2008 (France Culture, août 2018, minute 14:29)
Question (pertinente, enfin, au bout de 15 minutes) du journaliste : “On pourrait vous rétorquer que cette crise est l’évolution du capitalisme, un capitalisme qui rémunère beaucoup plus le capital que le travail, et cette crise aurait pu être le moyen de tout remettre à plat en encadrant la finance ?”
Réponse de l’intéressé : “D’abord, la rémunération du capital c’est pas un mal, parce que le capital c’est aussi votre épargne. En l'occurrence, ce que je n'admettais pas, c’était un capitalisme qui était devenu un capitalisme de spéculation. [...] je ne dis pas qu’on a tout fait bien ! Je ne dis pas naturellement que tout a été réussi, mais dans la crise, voyez-vous, il y a une opportunité.”
Ce que dit Nicolas Sarkozy n’est pas faux : la rémunération du capital n’est pas un mal. Mais ça n’était pas du tout la question. Le journaliste n’a pas remis en cause la rémunération du capital, il a remis en cause la disproportion entre rémunération du capital et du travail. Et n’allez pas croire qu’un ancien président de la République (et un animal politique aussi intelligent que Sarkozy) ne sait pas ce qu’il fait quand il répond à côté.
Il y aurait bien sûr d’autres raisonnement bancaux ou malhonnêtes à remettre en cause (attaquer une personne au lieu de ses idées, le dévoiement d’un contexte particulier), mais ces trois-là sont les plus courants.
Le job de votre esprit critique est de de s’assurer qu’un énoncé, une thèse, une démonstration, un argumentaire, un raisonnement, peu importe la forme d’idées énoncées par un journaliste ou un politique...soient logiques. Quand on commence à passer par dessus la raison pour avoir raison, c’est la fin de la discussion de bonne foi, et donc du débat constructif.
Donc 1) vérifier les faits 2) faire attention à la logique du raisonnement. Le troisième pilier qu’on vous propose pour parfaire votre esprit critique, c’est l’intention du locuteur.
Là, on quitte le terrain de la méthodologie rigoureuse pour aller vers l’intuitif (et on s’en excuse) (mais c’est rudement efficace). Posez-vous la question : quelle est l’intention du locuteur (de l’auteur, bref, celui qui avance une thèse) ?
Est-ce qu’il est dans une logique constructive, pédagogique, il essaie de m’expliquer quelque chose ? Ou est-ce qu’il est dans une logique plus fermée, il essaie de me convaincre pour me gagner à sa cause ?
Pour vous montrer la différence, deux exemples :
1) “La stratégie de la mouche”, un article de Yuval Noah Harari (l’auteur de Sapiens, plus récemment de Homo Deus), expliquant pourquoi la stratégie du terrorisme marche dans une certaine mesure (L’Obs, novembre 2016).
On vous laisse lire l’article. Normalement, à la fin, vous avez appris quelque chose (il est historien médiéviste, ses explications sur le rapport à la violence dans notre société par rapport au Moyen-Age, sont, on trouve, pertinentes), même si vous pouvez ne pas être d’accord (n’oubliez pas que quelqu’un peut se tromper en toute sincérité). Mais vous vous rendez compte à la lecture de l’article que l’auteur n’essaie pas de vous fourguer quelque chose. Son intention est “louable”. (On vous avait prévenu qu’on irait vers l’intuitif:)
2) Deuxième exemple, contraire, reprenons l’interview de Nicolas Sarkozy citée plus haut sur la crise de 2008. (Youtube de France Culture, août 2018). Quelle est l’intention de l’ancien président de la République ? On pourrait imaginer qu’il va revenir sur les événements avec un oeil critique, remettre en cause les structures...et en fait, non.
(1:00) “Dès le mois d’août 2007, je suis inquiet parce que…[...] ça m’avait amené à écrire à Angela Merkel pour lui dire “tu devrais mettre en oeuvre une analyse financière parce qu’il y a des choses bizarres qui se passent”
On ne doute pas de la clairvoyance de Nicolas Sarkozy, mais tout le monde a compris ce jour-là que c’était en train de tourner vinaigre, toutes les banques centrales sont d’ailleurs intervenues. Le Monde : “Le 9 août 2007, le début de la crise des subprimes” (Le Monde, août 2017) Les Echos : “9 août 2007, début d’une crise mondiale toujours pas résolue” (Les Echos, août 2012). Donc “je suis inquiet parce que” est peut-être un rien auto-centré...mais passons.
(2:06) “Je confie à René Ricol, qui est un expert…[...] un rapport où il y a absolument tout ce qu’il va se passer”
(4:30) “Innombrables sont les observateurs qui disent : la crise Lehman Brothers c’est en vérité une crise de la finance américaine [...] Moi je suis de l’autre école qui pense que”
(5:00) “Je comprends immédiatement qu’on est face à une crise mondiale, et d’ailleurs la suite le montrera”
(10:55) Donc je dis, prenant mes responsabilités : pas un seul français ne perdra un seul centime d’épargne, et c’est ce qu’il s’est passé”
(12:07) “Avec la déclaration que j’ai faite, les épargnants ne sont pas allé retirer leurs économies”
(12:29) “Dont nous avons pu, également grâce à la qualité des dirigeants de la BNP, faire la première banque européenne”
(14 :11) “C’est pourquoi j’ai demandé, avec le soutien de George Bush, la création du G20”
(15 :21) “Et quand on se réunit à Washington, et que je vois réunis les 20 premières économies du monde, et qu’ensemble on essaie de coordonner nos politiques économiques - ce qui a sauvé le monde !”
On n’est qu’à 15 minutes, on laisse ceux que ça intéresse écouter la suite. Mais vous vous rendez compte de l’intention du locuteur : il veut prouver par A+B que lui avait compris, qu’il a bien fait, qu’il a été exemplaire, et, il le dit lui-même, qu’il a participé (modestement) à sauver le monde.
Réécoutez l’ensemble de l’interview, et demandez-vous à la fin si vous avez appris quelque chose d’autre que “Sarkozy, quand même, il a bien géré”.
Alors qu’on se comprenne. On ne juge pas cette intention de Sarkozy. On est même assez enclin, au repaire, à être impressionné par ce personnage pour tout un tas de raisons (et malgré son manque de modestie parfois un peu flagrant).
Ce qu’on essaie de vous montrer avec cette exemple, c’est qu’être conscients des intentions de l’auteur est un atout incroyable pour filtrer ce qu’il dit. En l’occurrence, Nicolas Sarkozy a un but : (ré)écrire l’histoire en sa faveur. Et il n’y a pas de problème avec ça ! Mais le job de notre esprit critique est de ne pas prendre ça pour argent comptant, et c’est un euphémisme. (Précisons au passage qu’il n’est absolument pas le seul à faire ça. Disons que lui est un cas d’école particulièrement amusant).
L’intention, oui mais
Maintenant, faut-il pour autant tout jeter de ce que disent les politiques (puisque leur intention est toujours de convaincre et de rallier à leurs idées) ? Non, bien sûr.
Certains responsables politiques sont encore capables de mener un raisonnement construit, dont le but est de faire réfléchir les gens. Prenons deux exemples, un de gauche, un de droite.
Quand vous mettez Mélenchon avec un vrai débatteur face à lui (ici, avec Jacques Attali) (Arrêt sur Images, 2011), dans un endroit où on a le temps de développer une pensée, le bonhomme est passionnant. Et pourtant, comme Sarkozy, il a un égo de la taille de l’Amérique latine. Mais c’est un homme qui croit au fait de convaincre quelqu’un par la raison.
Deuxième exemple, le candidat Macron, chez Médiapart (Médiapart, avril 2017). Lui aussi mène d’excellents raisonnements quand on lui en laisse le temps, qui nous permettent de comprendre de nouvelles choses.
Ces deux exemples pour dire, avec toute notre subjectivité sur ce sujet, on l’a dit : méfiez-vous des raisonnements menés par ceux qui ont un intérêt à vous convaincre. Ecoutez-les, mais redoublez votre esprit critique.
ps : si vous voulez de vrais raisonnements, on l’a dit, allez sur des formats qui prennent le temps…
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